Titre: Le facteur des Abruzzes
Auteur: Vénus Khoury-Ghata
La genèse de ce roman est autobiographie.Il raconte l’Odyssée d'une femme 10 ans après la mort de son mari partie dans le village où il travaillait juste avant sa mort. L'auteur raconte son émotion lorsqu'elle tombe dans la cave de sa maison sur les études génétiques de son mari décédé.
Celui-ci travaillait sur le groupe sanguin d'un village d'Albanais réfugiés en Italie dans les Abruzzes et qui sont tous du groupe O négatif.
Son mari étant mort pendant son séjour dans ce village, elle éprouva le besoin de partir faire la connaissance des villageois qui les derniers parlèrent à son mari.
Tout comme dans la réalité Laura la veuve du généticien Luc, veut connaître cette femme qui lui renvoya des chemises de son mari quelques mois après son décès. Elle veut savoir qui est cette Héléna qui repassait le linge de son mari.
Ces gens ont quitté leur pays pour fuir le communisme et ont gardé avec eux leurs traditions comme celle de la Bissa c'est à dire qu'ils tuent celui qui a tue a moins qu'il ne s'acquitte d'un impôt qu'il paye à la communauté du village.
Ainsi cela fait 30 ans qu’Héléna attend le fuyant qui a déshonorée sa fille pour faire "justice" en le tuant!.L'auteur tisse une fiction à partir des fait réels.
Laura est accueillie par Yussuf le facteur qui viendra la voir tous les jours, même s'il n'y a pas de courrier. Puis elle rencontrera petit à petit toutes les figures essentielles du coin comme par exemple le libraire Kosovar, seul musulman de cette communauté chrétienne et dont personne, même lui, ne peut lire les livres en grecques anciens Autres personnages hauts en couleurs viendrons s'ajouter à la liste comme le boulanger qui a pour habitude de proposer le mariage à chaque femme dès qu'elle passe le seuil de sa porte.
On trouve dans ce roman la tension dramatique d'une tragédie. Telle Euridyse, Laura descend dans l'enfer de cette Malaterra ( du nom du village) à la recherche de son mari.
Auteur: Vénus Khoury-Ghata
La genèse de ce roman est autobiographie.Il raconte l’Odyssée d'une femme 10 ans après la mort de son mari partie dans le village où il travaillait juste avant sa mort. L'auteur raconte son émotion lorsqu'elle tombe dans la cave de sa maison sur les études génétiques de son mari décédé.
Celui-ci travaillait sur le groupe sanguin d'un village d'Albanais réfugiés en Italie dans les Abruzzes et qui sont tous du groupe O négatif.
Son mari étant mort pendant son séjour dans ce village, elle éprouva le besoin de partir faire la connaissance des villageois qui les derniers parlèrent à son mari.
Tout comme dans la réalité Laura la veuve du généticien Luc, veut connaître cette femme qui lui renvoya des chemises de son mari quelques mois après son décès. Elle veut savoir qui est cette Héléna qui repassait le linge de son mari.
Ces gens ont quitté leur pays pour fuir le communisme et ont gardé avec eux leurs traditions comme celle de la Bissa c'est à dire qu'ils tuent celui qui a tue a moins qu'il ne s'acquitte d'un impôt qu'il paye à la communauté du village.
Ainsi cela fait 30 ans qu’Héléna attend le fuyant qui a déshonorée sa fille pour faire "justice" en le tuant!.L'auteur tisse une fiction à partir des fait réels.
Laura est accueillie par Yussuf le facteur qui viendra la voir tous les jours, même s'il n'y a pas de courrier. Puis elle rencontrera petit à petit toutes les figures essentielles du coin comme par exemple le libraire Kosovar, seul musulman de cette communauté chrétienne et dont personne, même lui, ne peut lire les livres en grecques anciens Autres personnages hauts en couleurs viendrons s'ajouter à la liste comme le boulanger qui a pour habitude de proposer le mariage à chaque femme dès qu'elle passe le seuil de sa porte.
On trouve dans ce roman la tension dramatique d'une tragédie. Telle Euridyse, Laura descend dans l'enfer de cette Malaterra ( du nom du village) à la recherche de son mari.
Avis: Ce qui m'a plu dans cette histoire, ce sont les images qu'elle produit. Celles de ce paysage aride et des destins de ce village rocailleux. Peu de descriptions mais un ensemble de sensations fortes.
Des tableaux qui surgissent, travaillés à la conjonction de l'horreur et de la magie par le conte tragique des deuils qui ne s'affranchissent jamais totalement du poids du passé.
Je revois en particulier une scène au miroir dans les ruines d'une maison et la rencontre de l'australien et de Laura. Celle de la mère meurtrière de sa fille.
On imagine Laura aussi en femme sacrificielle, frêle, maigre et méprisée par les femmes du villages qui la jugent inutile, elle qui ne sait pas coudre ni cuisiner.
J'ai bien aimé le thème de l’exil, de l'attachement aux racines, jusqu’à l'absurdité même qui apparaît dans cette histoire et décliné sous différentes trames .
Luc, retrouve ses racines albanaise? chez "ses frères d'insoumission" ,les villageois. Elle même exclus de son couple, ou le ressentant comme tel en découvrant un mari presque joyeux et bon vivant alors qu'elle ne le connaissait que son austérité.
Des tableaux qui surgissent, travaillés à la conjonction de l'horreur et de la magie par le conte tragique des deuils qui ne s'affranchissent jamais totalement du poids du passé.
Je revois en particulier une scène au miroir dans les ruines d'une maison et la rencontre de l'australien et de Laura. Celle de la mère meurtrière de sa fille.
On imagine Laura aussi en femme sacrificielle, frêle, maigre et méprisée par les femmes du villages qui la jugent inutile, elle qui ne sait pas coudre ni cuisiner.
J'ai bien aimé le thème de l’exil, de l'attachement aux racines, jusqu’à l'absurdité même qui apparaît dans cette histoire et décliné sous différentes trames .
Luc, retrouve ses racines albanaise? chez "ses frères d'insoumission" ,les villageois. Elle même exclus de son couple, ou le ressentant comme tel en découvrant un mari presque joyeux et bon vivant alors qu'elle ne le connaissait que son austérité.
Ses femmes qui ne nourrissaient sont ses vraies veuves. Exile de soit même qui ne semble n'exister que dans l'attente d'un mari qui ne reviendra pas des enfers.
L'exil de sa communauté pour le Kosovar qui sera renvoyé chez lui dans ce pays en guerre qu'il ne connaît plus.
Dans l'ensemble j'ai lu avec plaisir ce roman même si je l'ai suivi avec un peu moins d'attention vers la fin.
Je trouve que de destin des certains personnages comme celui du Kosovar par exemple auraient réclamé une histoire à part entière et quelle se dilue un peu dans l'ensemble.
Peut-être est-il difficile de s'affranchir de certaines histoires?
L'exil de sa communauté pour le Kosovar qui sera renvoyé chez lui dans ce pays en guerre qu'il ne connaît plus.
Dans l'ensemble j'ai lu avec plaisir ce roman même si je l'ai suivi avec un peu moins d'attention vers la fin.
Je trouve que de destin des certains personnages comme celui du Kosovar par exemple auraient réclamé une histoire à part entière et quelle se dilue un peu dans l'ensemble.
Peut-être est-il difficile de s'affranchir de certaines histoires?
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